Il y a bien des choses qu’une crise, telle que celle que nous vivons, peut révéler. Je me restreindrais à évoquer quelques points relatifs à la formation à distance. Depuis bien longtemps, pour ma part depuis plus de vingt ans, et j’ai eu de nombreux prédécesseurs et compagnons de route, d’abondantes initiatives en faveur de la formation à distance ont été menées. Face à elles, les contingents de dénigreurs ont certes diminués mais sont restés vigoureux et majoritaires. Non pas tant sur l’idée qu’une partie des formations pouvait être portée à distance, les exemples de classes inversée et de MOOC en sont témoins, mais sur la préparation des organismes de formation, celles des formateurs et enseignants tout comme celle du législateur, des financeurs, des prescripteurs, des acheteurs et des apprenants. Une paille me direz-vous puisque, à bien y réfléchir, c’est l’écrasante majorité des acteurs de la galaxie formation, de goguenards à résistants, qui, traînant des pieds, a v